Une évoluton des teneurs en chlorures liée à l’emploi de sels de voirie (ou fondants routers) est suspectée dans les têtes de bassin du bassin Rhin-Meuse. Cette polluton saline diffuse est potentellement accompagnée par de nombreuses autres émissions de substances liées, notamment, au trafic et infrastructures routères . Cette polluton peut avoir des répercussions sur la compositon des cortèges biologiques et la fonctonnalité des milieux aquatques de tête de bassin, donc potentellement sur les références utlisées pour évaluer l’état écologique des masses d’eau de surface. L’agence de l’eau Rhin-Meuse n’est actuellement pas en mesure de répondre à ces questons.
Aussi, dans le cadre de son programme d'études, l’agence de l'eau Rhin-Meuse souhaite évaluer l’impact de ces fondants routers sur le fonctonnement des cours d’eau de tête de bassin versant (étude en
cours, réalisaton par la LIEC), et mieux caractériser les flux de sels parvenant aux milieux aquatques,
spatalement (bassin versant de masse d'eau) et dans le temps (années) à l'échelle du bassin RhinMeuse. In fine, cette donnée permettra d'améliorer l'identficaton des secteurs les plus exposés à cette
pression et fournira des ordres de grandeurs réalistes de flux pouvant parvenir aux milieux aquatques.
Les pratques d'épandage de sels de voirie en période hivernale sur les différents types de réseaux routiers et les flux associés sont aujourd’hui totalement méconnues sur le territoire de l’Agence de l’eau Rhin Meuse. Du fait de la décentralisaton de la compétence routère, les utlisateurs sont multples
(sociétés d’autoroutes concédées, DIR Est, Conseils Généraux, communautés urbaines, communes, riverains…), tout comme leurs usages (quanttés, localisaton…).
Par ailleurs, les flux de fondants routers résultent de l’influence de nombreux facteurs d’ordre climatque (rigueur hivernale, alttude,…), physique (dimension des réseaux routers,…) et humains (niveau de service associé, matériel d’épandage utlisé,…).