La campagne mise en place en mars 2004, sur les trois lacs, a pour objectif d’apporter des informations complémentaires aux données acquises en septembre 2002. En effet, le bilan établi à cette époque, après une campagne réalisée en période de stratification des masses d’eau, s’était révélé incomplet, notamment en ce qui concerne le niveau trophique des plans d’eau. Il a donc été décidé de réaliser une nouvelle phase d’acquisition à la sortie de la période hivernale lorsque les masses d’eau sont en période de brassage et avant le démarrage des cycles biologiques. Pour des raisons techniques cette campagne n’a pu être mise en place qu’en 2004.

Depuis quatorze années, la Sous-Direction de la Qualité et de la Protection des Végétaux
(SDQPV) au Ministère chargé de l'Agriculture a mis en place des plans de surveillance visant à
mesurer la présence en résidus de produits phytosanitaires dans les fruits et les légumes. Ces enquêtes présentent l'originalité d'être réalisées sur des échantillons directement récoltés au champ et pour lesquels l'agriculteur est invité à préciser l'ensemble des traitements qu'il a appliqué sur sa parcelle au
cours de la saison. Cette démarche permet de mettre en relation les teneurs en résidus observées avec les pratiques agricoles utilisées.

Les masses d’eau « plans d’eau » sont des milieux suivi depuis 2004 dans le cadre du programme de mesure de la directive cadre sur l’eau. Cette étude s’inscrit dans la mise à jour de l’état des lieux 2013, au travers de l’évaluation de l’état, du risque de non atteinte du bon état et de la valorisation de ces données. Les résultats indiquent que l’état écologique est bon sur la retenue du Michelbach et le réservoir de Pierre-percée. La moitié des masses d’eau « plans d’eau » du bassin Rhin-Meuse sont en état moyen, sont concernés 9 masses d’eau sur 15 évaluées (60%). Le lac de Gérardmer, l’étang de Lindre, du Bairon et de Bischwald sont des masses d’eau en état médiocre, soit 4 masses d’eau sur 15 évaluées (27%)
Concernant l’état chimique, 7 masses d’eau « plans d’eau » (47%) sont en mauvais état. Les deux masses d’eau « plans d’eau », naturelles de Gérardmer et Longemer on fait l’objet d’un rapport détaillé, l’analyse de l’état écologique et des pressions s’exerçant sur le lac de Longemer montre que certaines pressions (assainissement, rejet pluviaux, empoissonnement) semble, malgré une amélioration importante, causer un état moyen. Le risque de non atteinte du bon état indique que le bassin Rhin-Meuse est majoritairement à risque pour les macropolluants et les métaux avec respectivement 19 et 15 MEPE. Viennent ensuite les PCB avec 4 MEPE et les pesticides qui ne concernent que 3 masses d’eau « plans d’eau ». Pour finir a été développé un outil permettant aux chargées d’étude d’obtenir de manière simple et intuitive les données relative aux masses d’eau « plan d’eau » plans d’eau.